Calme... Mais pour combien de temps ? ( pv Cynthia )

Où suis je ? Pourquoi m'a t on emmenée ici ?

J'ai mal à la tête, je ne comprend pas... Quand j'ai fermé les yeux, j'étais encore dans cette cage, et là... Je me réveille pour voir devant moi des crocs assérés, des armes d'une blancheur éblouissantes... Etre de la nuit, dis moi où je suis, je ne comprend pas, je ne comprend plus...

Cet endroit est tellement sombre, tellement froid... Mais je ne dirai rien, non, ils ne doivent pas savoir... Ils ne doivent pas se rendre compte de mon trouble, je dois garder les ténèbres de mon impassibilité autour de moi...

Dans ce couloir, je n'entend comme bruit que mes pas et les siens, ceux de cette créature de l'ombre qui marche devant moi tel un gardien de prison... Suis je dans une prison ? Une prison de silence, là où au lieux de barreaux il n'est que l'obscurité, là où les geolliers sont armés de canines plus trachantes que des lames de rasoir ?

Yuriko, je ne craquerai pas... Je tiendrai pour toi, pour ta mémoire... Ma petite soeur, tu sais que je reste en vie pour toi, pour garder la dernière partie de toi, celle qui se trouve en mon coeur, en mon esprit... En moi...

Une porte s'ouvre... Ma tête baissée se relève doucement, dévoilant la couleur pure de mes yeux dans une couverture impénétrable... Regarde moi ange de la nuit, fixe mes yeux comme si j'étais une condamnée... Tu n'es rien, je n'ai pas peur... Tue moi si ça t'amuse, garde le silence si tu juges que je n'ai pas à savoir quel est cet endroit, ce que tu attends de moi.... Tu n'auras rien, jamais...

Je continue à marcher, sans rien dire, tu n'obtiendras aucune parole... Ma voix est trop pure pour tes oreilles souillées des pleurs de tes anciennes victimes... Je ne t'appartiens pas plus qu'à une autre personne...

Mes poings se sèrrent quand j'entre dans la pièce... Cette atmosphère m'éttouffe... Je ne vois presque rien, il fait trop sombre... Pourquoi m'emmène t on ici ? Pourquoi ne pas me tuer directement, je veux partir, je veux mourir... l'imcompréhension me ronge, je n'en peux plus... Et pourtant mon visage reste aussi glacial que mes pas, je ne dirai mot, je ne lèverai même plus les yeux...

Au moment où j'ai relevé la tête, j'ai vu une chaise plus loin... Je m'en approche après avoir reprit ma contemplation de ce sol de bétom... Mais je ne m'assied pas dessus, je continuer mon chemin, m'accroupi dos au mur et me replie sur moi même... Je ne pleure pas, je n'ai pas l'air énervée... Je me contente d'attendre, attendre... Je n'ai pas d'autre choix...

Nombre de messages : 8 Age : 56 Date d'inscription : 02/12/2007

Cynthia entre dans la pièce, un peu énervée, mais ne veut pas le montrer à son esclave. Elle voit une fille, assise par terre.

- Redresse toi, Katsuko, montres toi digne. Une fille ne doit jamais s' asseoir aussi bas, c' est vulgaire.

Cynthia la regarda de haut. Elle voyait bien que la fille essayait de cacher son visage, et dit :

- viens t' asseoir, je ne vais pas te mordre...

Puis sa voix se radoucit un peu, elle lui tendit une chaise, et fit ballader sa main dans ses cheveux, tout en croisant les jambes. Elle lut la fiche de son esclave.

- 15 ans... Mouais, évidemment, manquait plus que ça... Enfin bref... dit elle en murmurant

Cynthia dit à Katsuko, en fronçant des sourcils :

- tu iras draguer dans les couloirs, moi, je préfère les mecs, et largement. excuses moi d' être aussi directe, mais j' aimes mettre les choses au point dés le départ. Et interdiction de venir dormir dans mon lit. Tu auras le tien.

Cynthia regarda Katsuko, la jaugea du regard, pour essayer de deviner ce qu' elle pensait, mais la fille avait une certaine capacité à cacher ses émotions. De toute façon, elle n' était pas là pour s' éterniser dans cette pièce sombre.

- Bon, au fait, mon prénom est Cynthia, et je refuse que tu m' appelle autrement... Allez, tu viens, tu dois avoir faim, en plus...

De nouveau pas se font entendre... je relève faiblement la tête après avoir ouvert les yeux, je me fiche de cette personne mais pour le moment, je n'ai rien d'autre à faire que de regarder les gens qui passent...

C'est une femme, elle est plutôt belle... Une certaine grâce se dégage de ces pas faiblement agacés... Elle doit avoir à peut près la même taille que moi et quelque chose d'envoutant émane d'elle... Un charme sadique, une beauté cruelle... En voilà une qui doit faire des jalouses...

Sa peau est claire et on peut lire dans ses yeux d'une couleur rouge quelque chose de fort... Un désir de se faire entendre, d'être reconnue... Peut être est elle même un peu narcissique, mais qu'importe son physique, elle s'avance vers moi comme si j'étais un acquis... Comme un enfant qui s'avance vers son jouet, avec un air dominant, royal... Qui est elle et pourquoi venir ainsi à moi ?

Mais qu'entend je ? Tu me parles comme tu parlerais à un animal de compagnie... Tu me dis comment je dois me tenir, tu me déclame que ce n'est pas digne d'être assise par terre, tu me trouve vulguaire... Mais c'est toi qui est vulguaire belle blonde aux yeux foudroyants, tu t'entend me parler... J'en ai connu qui commençait pas clamer leur nom, qui saluait pour commencer... Pour toi, je suis quoi ?

Mais ce n'est pas vraiment dur à comprendre, car à tes paroles tu m'a dévoiler ton univers... Tes crocs d'une blancheur inoubliable me dévoile que tu n'es rien d'autre qu'un de ces êtres de la nuit qui s'abreuve de sang... Ceux que j'ai toujours envié, ceux que je n'ai jamais craint... Les créatures de la pénombre, les vampires...

A ta demande, je reste quelques secondes de marbre... Qu'est ce qui me force à t'écouter... Qui sait, peut être t'as ton dit que je t'appartenais... Car comme j'ai pu le comprendre, en ce lieux humains sont les esclaves de ta race... mais moi, je ne suis pas un aquit, je ne suis pas un objet... je suis maître de moi même et c'est à moi de décider ce qu'il est bon pour moi de faire...

Mais quelque chose me force pourtant à me lever et à m'assoir en face de toi... Cette stupide parcelle de fierté qui m'habite... Tu me dis que tu ne me mordras pas, ça signifie que tu esperes ma peur... C'est pourquoi je me lève et m'assois comme si je l'avais décidé moi même, t'adressant un regard neutre, sans attention aucune...

Me replaçant sur cette chaise comme je me trouvais par terre, les jambes repliées contre moi poitrine, tentant de cacher comme je le peux les vêtements déplorables qui m'habille, je pose ma tête sur mes genoux pendant que tu lis cette fiche qui te parle de moi... Je ne sais même pas ce qui s'y trouve, je sais juste que quiquonque veut me connaître n'a même pas besoin de me poser de question...Cette fiche stupide leur suffit...

Soit, au moins je n'aurai pas à parler...

Tes paroles, je les écoute distraitement... Elles auraient pu me choquer, vu leur absence de logique, mais ce n'est pas le cas... Je n'ai que faire de ce que tu penses ou espères, tu es peut être belle et je n'ai en effet pas de préférence, mais ce n'est pas pour rien...

En effet, si homme ou femme me sont équivalents, ce n'est pas parceque j'aime les deux, mais plutôt parceque je les hais autant l'un que l'autre... Ils ne méritent pas mon attention, alors pourquoi avoir des préférences... Vous êtes tous pareils !

Enfin tu finis par me dire ton nom... Dommage que ça ne m'importe pas, je t'écoute sans t'écouter, réfléchissant à ce qu'il adviendra de moi... Aucune réaction de ma part face à ta demande, si ce n'est que je me lève de cette chaise et continuer à te fixer sans mot dire, sans avoir la moindre expression sur le visage...

J'attend...

Nombre de messages : 8 Age : 56 Date d'inscription : 02/12/2007

Cynthia se releva à son tour, puis regarda encore son esclave, en pensant :

* j'aurai cent fois préféré un garçon... Enfin, bref... *

Puis, elle reprit la parole, la voix était presqu' amicale :

- Es tu muette ? Bon, ce n' est pas grave... Tu viens, tu dois avoir faim, d' avoir attendu tout ce temps. En plus, j' ai entendu parler de vos conditions de détention et je trouve cela déplorable. Ils pourraient au moins vous permettre de prendre un bain et de vous changer... Je te donnerai quelques vêtements personnels, je vois que nous avons à peu près la même taille. J' en ai toujours trois fois trop, des vêtements.

Cynthia alla vers la porte, puis se retourna et dit à Katsuko :

- Alors, tu viens ?

Elle attendit la décision de son esclave...

[HRP : Après, si tu veux bien faire un topic au SELF, stp... ]

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