entretien avec soi-même

Une vue imprenable, un temps pûre et frais, voila de quoi est fait ce lieu de solitude qu'est le toit.

Arioch passât l'escalier menant au toit, fermât la porte et montât en haut d'une petite echelle en fer incrustée dans le mur pour enfin arriver au point le plus haut du toit. Ce lieu donnait vue à toute la ville et aux cols montagneux environnant les lieux. Il s'y couchât, les yeux rivés vers le ciel. De loin on pourrait croire qu'il est en colère et si on se rapproche, on peut constaté qu'il n'est pas serein. Quelque chose semblait le tracasser.

*Ai-je fais le bon choix de venir ? J'en suis sûre, la vie monotonne et tranquil ne me dérangait pas mais, au fond de moi, je me sentait obligé de venir ici.*

Il fermât les yeux et dit à voix haute et d'un ton fort en émotions:

-De toute façon je ne suis qu'un idiot ! Qu'est-ce qu'il ne va pas chez moi ? La tristesse et la douleure sont les seul sentiments que je connaisse et affectionne.

Cela était bien la première foix qu'Arioch versât une larme et réussi à extérieuriser.
Le vent souflait tranquilement et les paroles d'Arioch se répendaient dans les airs.

Ruika monta l'escalier ,passa une porter qui menait à une échelle. Elle avait failli se perdre quelques fois dans ces batiments et le vue de ces vampires tentait son masque impassible à refaire surface. elle grimpa l'échelle , légèrement essouflé de cette course dans l'internat.Enfin elle arriva discrètement sur le toit même si son maitre l'avait sûrement déja repérer aux battements de son coeurs et à son souflle .Lorsqu'elle le vit étendu au sol, elle hésita un moment à avancer. Peut être souhaitait t il être seul...Hé ho , il lu avait donner sa journée, elle pouvait très bien aller sur le toit si elle le désirait ><. Elle entendit alors ses paroles porter par le vent tiède.

-De toute façon je ne suis qu'un idiot ! Qu'est-ce qu'il ne va pas chez moi ? La tristesse et la douleure sont les seul sentiments que je connaisse et affectionne.

Elle se demanda un instant si il était maso et si il voudrait qu'elle le fouette ou un truc glauque du genre. Elle frissonna à cette idée et s'avnça vers lui . Elle vit alors qu'il semblait plus tracassé qu'énervé et s'assit non loin de sa tête.

"Si l'on ne connait aucun autre sentiments , n'est ce pas logique d'apprécier les rares que l'on connaisse ?"

Elle se posait vraiment la question en regardant le visage de son maitre.

"Ca ne vous..ne te déranges pas si je reste ici?"

La jeune fille avait dit quelque chose de très juste, si l'on ne connais nul autre sentiments que peine et douleur n'est-ce pas normal de les apprecier à leur juste valeur ? Arioch était subjugué par un tel raisonnement si simple. La jeune fille demandât aussi :

"Ca ne vous..ne te déranges pas si je reste ici?"

-Non aucun problème, répondit Arioch d'un ton serein, ta déduction si simple qu'elle est m'a ouvert les yeux, je n'ai jamais connu que tristesse et douleur en mon esprit, voila se qui ne va pas chez moi.

Arioch répondait simplement et était assez à l'aise, pour une fois, il n'avait moins de difficultés à parler, cette demoiselle ne devait pas y être pour rien.
Mais, Il eu une autre question très difficile à poser, si difficile qu'il risquerait de prendre un ton très froid et dûre mais en même temps, il rougissait rien qu'à l'idée de demander ce à quoi il pensait.

*Je vous en prie, aidez moi, j'aimerais tant inspirer à ma vie et être heureux comme tout le monde. Pathétique, comment pourrais-je demander quelque chose de si genant et bête à la fois.*

Il prit tout de même un ton dure, froid et il rougissait :

-Je vous en prie expliquer ce qu'est le bonheur.

Il avait baisser la tête pour demander sa, il se sentait minable et faible, encore une de ses sautes d'humeur.

Il avait tout d'abord semblé ahuri par sa réponse , elle avait craint un instant qu'il ne lui dise de partir tellement elle lui semblait idiote mais finalement, il semblait avoir apprécier sa réponse si elle en jugea par le ton serein avec lequel il répondit à sa demande. Elle resta donc.

"Ravie que cette réponse v...te convienne."

Soudain, il rougit , sembla changer d'émotion. Dieu que son maitre était soupe au lait, elle avait du mal à suivre ses différents changement d'humeur et de comportement. C'est donc la tête baissé, rouge comme une pivoine et avec un ton dure et froid qu'il lui demanda de lui expliquer le bonheur. Pourquoi la vouvoyait elle à présent? Enfin... Ellle réfélchissait à une réponse mais n'en trouvait pas qui puisse répondre à ses attendes. Elle releva la tête de son maitre.
"Un maitre ne doit pas baisser la tête devant son esclave, même si tu ne me considère pas en tant que tel. Cela pourrai t'attirer des ennuies."
Elle eut l'envie de lui caresser le visage mais se retint, ne sachant comment il pourrait réagir. Pourquoi essayait elle de l'aider?

"Le bonheur , je crois que c'est de savoir se contenter de se que l'on a et d'en profité un maximum, en savourantchaque moments agréable que l'on passe. Comme ce moment ci par exemple. En ce qui me concerne j'apprécie d'être ici avec v...toi et de sentir le vent sur mon visage et le soleil qui réchauffe ma peaux...Voila"

Elle devint toute rouge et lacha son maitre , guère habitué a ce genre de situations . Cela était sans doute l'un de ses plus grands discours jusqu'a maintenant, elle qui parlait si peu.Elle détourna le regard , mal à l'aise d'avoir tant parlé.

"Un maitre ne doit pas baisser la tête devant son esclave, même si tu ne me considère pas en tant que tel. Cela pourrai t'attirer des ennuies."

*Elle a totalement raison, que pourraient bien dire ou encore penser les vampires aux alentours, s'ils me voyaient ainsi ?*
Il repensa deux fois à sa reflexion personnelle pour en conclure :

*Après tout, je me fiche épernuement des autres, je suis "en vie" parce que j'en ai déçidé ainsi et ce n'est pas un ou plusieurs vampires qui pourraient m'empecher de vivre comme je l'entends.*

Pour une fois, Arioch semblait sûre de quelque chose, il avait enfin une conviction, mais, très vite son côté solitaire le poussé à repartir loin, très loin. Il semblait vouloir repartir quand la jeune fille ajouta :

"Le bonheur , je crois que c'est de savoir se contenter de se que l'on a et d'en profité un maximum, en savourant chaques moments agréable que l'on passe. Comme ce moment ci par exemple. En ce qui me concerne j'apprécie d'être ici avec v...toi et de sentir le vent sur mon visage et le soleil qui réchauffe ma peaux...Voila"

Arioch fut bluffé, deux fois Ruika lui expliqua avec de très beaux mots très simples des choses lui étant inconnu mais ancré au fond de lui.

Arioch baissât la tête à nouveau pour cacher ses yeux et fit un large sourir, qui surprit un peu la jeune femme et, en une fraction de seconde, il fit un acte que jamais il n'aurait pu faire s'il était le lui d'avant, il prit la jeune fille dans ses bras, ce n'était pas sensuel ou autre mais simplement beau et bref. Il se relevât sans laisser apparaitre ses yeux et dit d'une voix meurtrie :

-Je suis désolé, il se retournât prêt à partir, cela ne se reproduira pas, je m'en vais refléchir cette fois je te laisse tout court, fais se que tu veux, moi je me dois de partir pour aujourd'hui.

Doucement il partait, sans se retourner et sans un bruit, si la jeune fille avait quoi que ce soit à lui dire ou autre, elle pouvait se rapprocher assez rapidement de lui qui n'était pas loin et n'allait pas à grande allure.

-

Avait elle craint sa colère ou sa moquerie, elle n'aurait sut le dire mais en tout cas, elle ne s'attendait point à un nouveau sourire et encore moi à cette étreinte. Elle le laissa faire , ne trouvant pas cela désagréable, quoi que trop bref. Il se releva en prenant soin à ne pas croiser son regard , ce qu'elle n'aimat pas du tout. Qu'est ce qu'il lui prenait d'un coup?

-Je suis désolé, cela ne se reproduira pas, je m'en vais refléchir cette fois je te laisse tout court, fais se que tu veux, moi je me dois de partir pour aujourd'hui.

Elle ouvrit la bouche, ne sachant d'abords que dire ou que faire puis elle bondit sur ses pieds et tituba légèrement, les jambes engourdies avant de le rattrapper. Elle se fesait l'effet d'un concert après avoir, ou plutot ne pas avoir entendut le pas de son maitre. Elle attrappa sa manche et ne la lacha pas, levant les yeux vers son visage, le regard suppliant.

"Si je peux faire ce que je veux, laisse moi rester avec toi ...S'il te plait..."

Son ton était suppliant, bien que toujours respectueux ,et s'accordait parfaitement avec ses grands yeux verts. Elle s'arretta, si il continuait son chemin, il lui arrachera sa manche de la main et cela signifierait qu'elle devrait le laisser seul et rester la. C'est du moins ainsi qu'elle le voyait.

La jeune fille avait courut, après quelques minutes de reflexion, rattrapa Arioch et le prit par la manche ce qui l'étonna énormément, toujours tourné il écouta les mots de la jeune fille :

"Si je peux faire ce que je veux, laisse moi rester avec toi ...S'il te plait..."
Arioch eu une sorte de saut au coeur, il avait un coeur ? Cela l'étonna énormement, jamais personne ne l'avait réconforté ainsi, avec une si grande et belle preuve de sympathie qu'il eu une legère larme qu'il s'éfforça de caché à la jeune fille quand il se retourna.
Une fois retourné, ses yeux sombres et violets se noyaient dans les larges yeux verts et émotifs de la jeune fille. Une larme coula de sa joue et, assez doucement cette fois, il ramena la jeune fille contre lui avec son bras et lui fit une longue et magnifique étreinte, comme on en voit que dans les films, ce moment était si magique qu'Arioch croyait rever et être au paradis.
Il ne savait pas comment stopé ce moment et, à vrai dire, il souhaitait que ce moment soit éternel.
C'est ainsi qu'Arioch se découvrit qu'il pouvait éprouvé de belles émotions et essaya de demander à la jeune fille si cela la dérangait :

-Je... enfin tu, tout se chamboulé en lui, nous ne... c'est si beau.

Contrairement à ses craintes, il ne continua pas son chemin en la laissa la, comme une âme en peine.Il s'arrètta, détourna son visage d'elle quelques instant avant de la regarder enfin. Ses yeux verts fixaient son regard violet lorsqu'elle vit qu'il pleurait. Une larme coulait sur sa joue et ,avant qu'elle n'aie pu faire quoi que ce soit, elle sentit à nouveau les bras de son maitre l'entourer et le plaquer contre lui, mais de manière plus douce cette fois. Elle ne bougea d'abord pas , un peu perdue par ses nombreuses réactions toute plus imprévisible les une que les autres. Il tenta de lui bafouer quelque chose et la seule phrase qu'elle compris fut "C'est si beau". Elle recula légèrement et essuya la larme de son maitre qui lui glissait à present dans le cou . Elle releva les yeux vers lui et, après un instant d'intense hésitation, l'enlaça également sans trop se serrer contre lui avant de se laisser aller et de le serrer un peu plus fort, les larmes aux yeux. Pourquoi fesait elle cela?Pourquoi avait elle les larmes aux yeux? Elle n'en savait absolument rien mais elle préférait profiter de cet agréable moment et repoussé ses question à plus tard. Elle se sentait bien , elle se sentait protégé alors que la personne dans ses bras était un vampire...Vampire. Des flash back de cette nuit sanglante la frappèrent de plein fouets, elle revoyait le sang voler , l'éclabousser , le coprs de son père s'effpndrer à ses pieds , ses yeux morts tourné vers elle. Elle revoyait cet homme , ses canines saillant obscènement de sa bouche et son sourire en la découvrant . La douleur de la morsure lui revint et elle lacha son maitre, tentant de chasser ses images de sa mémoire. Elle parvenait à peine à ne pas trembler, elle aurait été totalement incapable de masquer son trouble si elle restait contre lui. Elle recula donc, ses bras serrer contre sa potrine , les yeux fermés, la tête baissé.

La larme plus ou moins cachée par Arioch ne fut pas très longtemps là, la jeune fille, d'un geste plein de douceur, l'essuya, ce moment fut assez beau et étrangé pour le vampire, qui n'avait pas du tout l'habitude des gestes d'affections.
Mais le moment de beauté et d'affection ne fut que de courte durée car la jeune fille fut, d'un moment à l'autre, troublée et atristée pour une raison totalement inconnue à Arioch, ne sachant que faire, il laissa la jeune fille pour voir sa réaction qui fut qu'elle se recula, ses bras sérrés contre la poitrine, les yeux fermés tête baissée. Elle semblait en pleine remémoration douloureuse. Arioch n'était vraiment pas la personne idéale pour remonter le moral de Ruika, le sachant il se senti bizare, baissa la tête, se retourna dos à la jeune fille et lui dit d'un ton très sombre :

-Chaques personnes vivent dans leurs moments sombres et pleins de lumières, c'est ainsi que se constitue la vie des personnes. Je me doute, vu à ta situation actuelle, que les vampires t'on surment très mal traité et ont surment tué nombreuses personnes que tu chérissait.

Les paroles d'Arioch n'était pas mesurées à l'avance, mais comment pouvait il savoir si cela était douloureux ou pas pour la jeune fille ? Se doutant qu'il n'avait pas totalement aidé en disant çela il ajouta :

-Quoi qu'il en soit, la vie est soit très sombre soit très claire au départ mais l'arrivée est très souvent la même, le réconfort de choses, incinifiantes autrefois, composant les seuls moment que l'on cherie. Cela c'est une jeune fille pleine de bon sens et de bontée en elle, qui me l'a appris.

Même si ce n'était pas tout à fait les mots de la jeune fille, il se donnât au mieux pour dire une chose sensée et peux être belle, mais quoi qu'il en soit, il ne pourrait le savoir. Mais, une phrase assez bizare lui traversa l'esprit et il déçida de la dire à la jeune fille d'un ton plutot trste :

-Quand tu es triste et troublée comme tu l'es maintenant, je me sent si mal que je pourrais pleuré et j'en aurait honte mais si c'est verser des larmes pour toi, j'en serais fier. Il se retournât vers elle, suis-je ridicul pour çela ?

Elle l'écouta silencieusement, tachant au mieux de maitriser ses réactions et de retenir ses larmes. L'entendre se servir de ce qu'elle lui avait dit un peu plus tôt pour la consoler l'émue un peu plus et ses dernières paroles achevèrent son sang froid. Il était adorable, elle n'avait jamais connu personne comme ça, personne n'avait jamais eu envie de pleurer pour elle et encore moins d'en être fier. Elle n'y tint plus lorsqu'il se tourna vers elle , elle se jetta dans ses bras et nicha sa tête contre son torse.
"Si c'est cela être ridicule, je trouve que cela est très agréable^^."

Elle sècha rapidement ses larmes pour ne pas que son maitre se fasse du soucis pour elle. Son maitre...et non plus celui qui devait être son maitre. Ce changement dans ses pensées la surprit énormément mais , en même temps, qui avait déja entendu parler d'un maitre qui soit si affecté par son esclave et qui se laisse embarquer par elui qu'il doit dominer.

"Merci beaucoup et pardon de v..te causer du soucci.><"

Elle leva les yeux pour voir son visage et vérifié si l'anxiété l'avait quitté.

La jeune fille leva les yeux vers Arioch qui, bizarement, avait un leger sourire, ce n'était pas son habitude de sourire bêtement comme à ce moment là ! Surment l'émergence d'une de ses nouvelles personnalités ><' Cela sera surment un bon nouveau départ pour lui, ou pas...
Quoi qu'il en soit, il était là, façe Ruika, souriant, amplis de joie et il lui dit avec le peu de sa personnalité originelle lui restant :

-Voila qui est étrange, il leva les yeux au ciel, que mon état psychique est étrange, je me sens à présent prêt à "rire" et "extérioriser," il fit un large sourir, que c'est pathétique.

Enfin de compte il était toujours lui mais un nouveau sentiment commençait à apparaitre en lui : "l'amour." Il était donc contre la jeune fille, elle, sa tête contre le torse du jeune homme, lui, ses bras autours de la jeune fille. Il était heureux comme jamais, mais très vite, il se reprit et d'un air un peu gené il s'écarta d'elle et dit :

-Ce n'est pas mon état psychique qui change, il prit un air assez normal, je suis devenu démunit et çela me plaids un peu. Bon, moi je part dans ma chambre, j'ai à me reposer "hime-sama," rendez vous demain si tu n'as rien à faire, viens me voir dans ma chambre si tu le peut quand tu voudra que l'on sorte.

Il avait fait une invitation ! Quel changement.
Arioch se retourna et commenca à partir d'un pas très lent, il devait réflechir.

Il lui dit que cela était étrange , en levant les yeux, que son état psychique était étrange et qu'il avait envie de rire. Elle ne répondit rien et il restèrent ainsi un moment avant qu'il ne recule, l'air gêné. Elle se rendit seulement compte de ce qu'elle avait fait et elle aussi fut très gêné. Il lui dit à cet instant

-Ce n'est pas mon état psychique qui change, il prit un air assez normal, je suis devenu démunit et çela me plaids un peu. Bon, moi je part dans ma chambre, j'ai à me reposer "hime-sama," rendez vous demain si tu n'as rien à faire, viens me voir dans ma chambre si tu le peut quand tu voudra que l'on sorte.

Et suite à cela ,il partit lentement. Pouvait elle le suivre ou désirait il être seul? C'était une belle façon de congédier quelqu'un. Elle devrait donc attendre demain pour le revoir. Si c'est ce qu il désirait, elle n'avait rien à dire, elle restait l'esclave, quoi qu'il en dise.

"D'accord"

Sa voix était faible mais lui, le vampire devrait l'entendre. Elle le regarda partir sans dire un mot. De toute façon, elle n'avait rien à dire. Elle soupira et alla s'assoir au bord du toit, d'ou elle pouvait regarder son dos s'éloigné. Elle replia ses jambes contre elle et posa sa tête sur ses genoux.Elle repensa au lapin en peluche qui était resté dans son sac, seul vestige de son enfance. Le sac était à présent dans sa chambre et donc , la peluche ne courrait aucun risque. Elle pouvait rester encore un peu.