Après son petit brin de prise d'air, Valyra était repartie dans les couloirs, et elle les traversa assez rapidement, sans regarder les gens qu'elle bousculait un peu. Elle se rendit dans le CDI, en passant devant à allure réduite.
En entrant, elle vit qu'il y a avait du monde, cela la fit soupirer, mais elle passa outre se détail, et partie dans le rayon des romans, elle voulait partir un peu dans un autre monde, elle était trop dans ce celui-ci, et bien que tous la trouve folle, elle ne leurs en voulait pas. Elle resta debout, devant les nombreuses étagères, avec plusieurs type de livres, mais elle se rapporta sur un roman d'horreur. Valyra regarda ensuite tout autour d'elle, et vit une place, dans un coin, avec personne d'autre, juste une chaise qui n'attendait qu'elle, puis, elle alla s'assoir, commençant a ouvrir les premières pages. Notre jeune femme était à fond dedans, si bien que personne n'aurait pu l'enlevée de ses pensées. Elle parlait même toute seule, sa propre histoire...
" C'était par une journée ordinaire, que tout commença, alors que la jeune femme était dans son jardin, cultivant les premières fraises de la saison. Celle-ci prirent une teinte aussi rouge que le sang, et en les ouvrant, elle vie que celles-ci avaient de la chair humaine, et non une chair de fruit. Elle partie alors dans un long cri, en laissant tomber tout son panier de fraises, et celles-ci rendirent le sol aussi rouge que le sang, l'oseille du panier prit une teinte rosâtre. Ne comprenant pas, elle goûta pour voir ci s'était bien cette hémoglobine qui coule dans les veines de tout êtres humains, et à sa grande stupeur, c'était bien du sang... Comment cela était il possible ? Se rendant dans son jardin, elle creusa, encore et encore, pour découvrir un cadavre, humain, encore recouvert de chair en putréfaction, l'odeur était insoutenable, et la jeune femme en tomba presque dans les pommes, mais se reprenant, elle appella la police et les pompes funèbres.
Un prêtre et les hommes vinrent dans les minutes qui suivirent, mais aussi un homme en noir, dont la capuche ne permettait pas de voir son visage, mais il semblait très jeune, mais ne voulant pas accuser à tord, la femme ne fit rien en le voyant.
Dans les heures qui suivirents, tout ceci fut terminé... Tout, non, l'homme en noir était toujours présent, et la femme vint auprès de lui et lui demanda si il savait quelque chose sur l'homme retrouver, car il semblait plus impliqué qu'il n'en avait l'air. Celui ci la regarda hésitant, puis il finit par lui parler...
- Cet homme me fait penser à une vieille histoire que j'ai entendue dans la ville. C'était une victime de meurtre, mais il paraît, d'après un témoin, que cet homme, avant de mourir, aurait maudit le terrain où il mort, c'est à dire ici. Tout le monde avait pris cela pour une bêtise, et ils n'ont rien fait pour ne serait-ce bénir le terrain... Je pense que ce n'était pas une si grosse bêtise que cela à en juger par le panier que j'ai vu chez vous tout à l'heure...
La jeune femme ne savait quoi dire, mais il n'était pas si bête qu'il n'en avait l'air, de même que l'explication, mais de là a croire une malédiction..."
Vraiment, l'imagination de Valyra allait un peu trop loin, et elle arrêta de parler tout haut, de faire sa propre histoire. Elle parlait et pensait comme cela, depuis ce qu'il lui "tait arriver, et en même temps, elle sentait que elle ne se plairait pas ici, comme la plupart, mais bon, elle était ici, pour arrêter de fuir; qu'elle s'est mise esclave d'un vampire, pour rester en paix avec elle même et être protégée, ou même dévorée, cela ne lui importait guère, tant que ce n'était pas de la main de ces ordures qui ont tuer ses parents, et puis, elle serait en sécurité, elle se devait d'être reconnaissante. Soupirant, elle se mit en tête de changer un peu ses attitudes... Elle resta cependant là, arrêtant de parler tout haut, et continuant de lire son livre.
Jeu 29 Nov - 16:04