Nom : Desroches
Prénom : Grisélidis
Âge : 15 ans
Sexe : Féminin
Race: Humaine
Sexualité : Bisexuelle
Description morale : Grisélidis est une jeune fille calme, patiente et silencieuse, dont le caractère pourrait facilement être qualifié de discret, voire d’effacé. Silencieuse, poussant le malaise de la surdité, cette adolescente n’a plus prononcé le traître mot depuis ses 9 ans ; du moins, en public. Seule, il lui arrive parfois de soupirer ou de laisser échapper des onomatopées de douleur ou de surprise lorsque la situation s’y accorde, démontant ainsi l’hypothèse d’un éventuel mutisme. Mais la raison de cette décision somme toute originale vous sera expliquée un peu plus bas. Grisélidis est quelqu’un de très posée, de docile et d’obéissante. Elle ne se révolte jamais, se contentant de subir et de se plier aux volontés de ses « supérieurs » en silence, toujours. Elle n’est pourtant pas craintive, au contraire. Face au danger, elle se contente généralement de rester immobile et d’attendre que le coup tombe pour bouger. Elle ne cherche jamais à se défendre. Elle part du principe que se débattre ne rendra la douleur que plus vive encore. Alors, elle encaisse, elle ravale sa fierté déjà détruite, elle hoche la tête, et elle se retire. Mais il ne faut surtout pas penser que cette jeune fille est individualiste et insensible, non, au contraire ! Régulièrement, il lui arrive de vomir, parce qu’elle est incapable de pleurer, et qu’il lui faut pourtant un moyen pour évacuer sa peine, sa souffrance, ses peurs et ses phobies.. L’on penser néanmoins qu’elle est atteinte d’une maladie du foie, et qu’elle fait des crises suite à un repas trop conséquent, ou une intoxication quelconque. Il faut dire que Grisélidis est une adolescente remarquablement difficile au niveau nourriture, et qu’elle ne se permet que peu d’écart quant à son assiette. Mais le plan nutritionnel n’est pas le seul sur lequel l’adolescente se prive ; au contraire. En partie à cause de son mutisme mais aussi de son comportement, elle a un mal de chien à se construire une vie sociale un tant soit peu correcte. Ce n’est pas comme si elle cherchait à en créer une allez-vous me dire, certes vous répondrais-je, mais parler, ou du moins écouter quelqu’un et lui répondre par signe, c’est déjà quelque chose d’excessivement réconfortant pour une fille telle Grisélidis. Ainsi, même lorsqu’elle ne va jamais vers les autres en temps normal, la jeune fille n’hésite jamais à aller aborder quelqu’un qui pleure, ou se sent mal, ou déprime, enfin une simple personne en difficulté, tout simplement pour lui tendre la main et lui sourire, lui faire signifier qu’elle n’est pas seule et que son épaule était toujours libre pour quiconque en a besoin. L’altruisme et la bonté de l’adolescente, malgré son renfermement et tout ce qu’elle a pu subir, n’a aucune limite connue à ce jour.
Description physique : Du haut de ses 1m72, la première chose susceptible de frapper chez Grisélidis est sa maigreur et ses cernes relativement inquiétantes. Oh, bien entendu, ses yeux ne sont pas toujours soulignés de signe de fatigue ou de détresse sourde, au contraire ; mais l’expression perpétuellement vide bien qu’un peu triste dont elle se masque ne fait que marquer un peu plus ses traits déjà esquintés par son lourd passé. Concernant sa taille de guêpe, bien que cela soit un euphémisme étant donné que Grisélidis est véritablement rachitique, elle pèse 55 kg. C’est très peu, en effet ; mais elle sort de l’anorexie pas à pas, et il est plutôt déconseillé de lui faire des remarques sur son poids et son apparence. Pas qu’elle s’en vexerait, mais cela risquerait simplement de la faire replonger dans sa déprime. Quoique, vu sa volonté et ses nerfs, cela devient de moins en moins probable, mais mieux vaut prévenir que guérir n’est-ce pas. La jeune fille possède de grands yeux verts éthérés, souvent éteints bien qu’un éclat d’amusement ou de sympathie y brille lorsqu’elle se trouve en compagnie d’une personne ayant miraculeusement réussi à lier quelques liens amicaux avec elle. Ses cheveux, lisses, sont à la base châtains clairs, mais elle se les colore régulièrement en vert, sa couleur préférée. D’ailleurs, son style vestimentaire est exclusivement, ou presque, de cette couleur. Concernant maquillage, bijoux, et autres coquetteries habituelles de femme, ils sont inexistants sur Grisélidis.
Famille :
- Une mère adoptive, décédée alors qu’elle était âgée de 11 ans.
- Une père adoptif, décédé alors qu’elle était âgée de 11 ans.
- Un frère par adoption, âgé de 22 ans actuellement, et dont elle n’a plus aucunes nouvelles. En même temps, ce n’est pas comme si elle cherchait à renouer avec lui..
Histoire : Grisélidis ne connaît pas sa mère biologique. Celle-ci l’ayant eu alors qu’elle n’était âgée que de 15 ans, elle a préféré accouché sous X et laisser sa descendante à des gens plus compétents et préparés qu’elle pour élever sa fille. Celle-ci fut adoptée par un couple qui possédait déjà un petit garçon, Nicolas, mais dont le patrimoine génétique ne coïncidait pas. Ainsi, après quelques années d’obstination et d’essais pour obtenir une petite fille après leur fils, ils décidèrent d’en adopter une. Le miracle qui s’était produit pour la fécondation donnant jour à Nicolas ne se reproduirait apparemment pas. Leur choix se porta sur Grisélidis, alors que leur progéniture biologique était âgée de 7 ans. Celui-ci haït sa petite sœur au moment même où ses yeux se posèrent sur elle. Il était jusqu’ici fils unique, et avait le droit à tout ce qu’il voulait. Pourquoi est-ce que cela devrait changer pour une petite pimbêche qui n’était même pas de ses parents ?! C’était injuste ! Totalement injuste.. Et qui y a-t-il de plus cruel qu’un enfant qui se sent trahi et déshonoré.. ?
Grisélidis grandit parfaitement bien. C’était une petite fille enjouée, vive, intelligente et maligne. Très espiègle, elle aimait faire tourner ses parents en bourrique, mais toujours gentiment. Elle ne faisait et n’aurait aimé faire de mal à une mouche. Cependant, bien que sociable et amicale avec les gens de son âge, le courant ne passait pas avec son frère. Nicolas se plaisait tout naturellement à la repousser, à la rejeter comme si elle n’était rien d’autre qu’une inconnue indigne de pénétrer dans sa maison, sa demeure, son antre. Il n’hésitait jamais à lui faire gober toute sorte de mensonge pour l’envoyer à l’autre bout de la ville chercher il ne savait trop quoi. Il n’avait jamais été très rêveur ou imaginatif, mais lorsqu’il s’agissait de mettre la petite châtaine en danger, le jeune homme redoublait d’ingéniosité. Et malgré les réprimandes et les punitions que pouvaient lui infliger ses parents suite à ses méchancetés, il n’hésitait jamais à recommencer. Au contraire, en fait ; toute occasion était valable pour se débarrasser de la petite peste qui s’autoproclamait sa petite sœur..
Les années passèrent ainsi, entre amour et haine. Grisélidis eut 9 ans. Son frère en avait 16. Depuis quelques temps, un soi-disant ami à lui venait régulièrement. Ses parents l’acceptaient, bien entendu ; après tout, bien que celui-ci soit un peu plus âgé que leur progéniture, ce dernier était devenu adolescent et avait le droit d’inviter ses copains. Pourtant, la petite fille ne l’aimait pas. Le regard qu’il posait sur elle et le sourire qu’il lui adressait lui donnaient envie de pleurer. Et ses doutes n’étaient pas tout à fait paranoïaques.. Un week-end, ses parents partirent en voyage pour fêter leurs quarante ans de mariage. Ils laissèrent les deux enfants seuls à la maison. Nicolas invita son soi-disant ami, Nathanaël, à la maison. Cela aurait pu être totalement anodin s’il n’était pas parti peu après à une soirée qu’organisait sa petite amie de l’époque, laissant son « ami » et sa « petite sœur » à la maison. Celle-ci posa bien sûr des questions lorsque celui-ci entra dans sa chambre pour s’asseoir à côté d’elle sur son lit, la regardant lire un bouquin pour gosse en silence. Il ne répondit pas.
Cependant, un hurlement s’échappa de la bouche de Grisélidis lorsque le brun étira ses lèvres en un sourire. Deux canines étrangement longues se détachaient de la mâchoire quasiment parfaite. Il n’y eut pas de lutte. La petite fille était trop faible pour lutter contre lui. Un hoquet et des sanglots passèrent la frontière de son cou lorsque les canines pénétrèrent dans sa carotide, leur propriétaire l’ayant immobilisé sur son lit avec une facilité déconcertante. Une fois abreuvé, le vampire se passa la langue sur les lèvres d’un air satisfait pour faire glisser ses doigts dans la chevelure de la petite fille, qui pleurait silencieusement, n’osant même plus crier devant l’inutilité flagrante de ses appels au secours. « Si jeune.. Si pur.. ». Cette phrase résonna et se brisa en son esprit lorsque cette nuit-là, son petit corps « si jeune, si pur » fut souillé à jamais. Mais elle aurait dû s’y attendre, n’est-ce pas ? Après avoir fait bonne chère, un homme tel celui qui abusait d’elle ne pouvait qu’être attiré par le plaisir de la chair. Pourtant, elle continua de sangloter. Elle eut la force de se débattre un peu, pour la forme, même si elle savait la sentence inévitable. Elle ne dormit pas, cette nuit-là. Et lorsque Nicolas lui demanda ironiquement si quelque chose n’allait pas en revenant le lendemain matin, elle ne répondit pas. Elle ne répondit plus.
Elle n’eut la force de s’insurger lorsque celui-ci la menaça et lui fit du chantage pour son silence. De toute façon, elle devient totalement muette. Ses parents s’en étonnèrent en rentrant, essayant de lui soutirer des informations, en vain. Elle leur fit seulement comprendre par écrit qu’elle voulait se teindre les cheveux. Cette couleur « si pure » la dégoûtait, lui donnait envie de vomir. Elle voulait changer d’apparence, de corps, tout. Elle cessa de manger, ou tout comme. Elle vit un psychologue. Un psychanalyste. Tout. Mais elle ne prononça plus un seul mot. Plus jamais. Elle apprit le langage des signes, ses parents aussi, pour continuer de communiquer malgré tout. Bien que ceux-ci étaient profondément touchés par sa situation, elle ne voulait rien leur dire. Ils aimaient Nicolas aussi. Elle ne voulait pas les peiner. Même si pour cela, elle-même devait souffrir. Elle revit Nathanaël, régulièrement, lorsque ses parents étaient absents. Elle n’était devenu qu’un jouet pour lui. Mais elle apprit que se laisser faire était beaucoup moins douloureux, alors elle apprit à rester sage. Et à rester à sa place.
À ses 11 ans, ses parents moururent d’un accident de voiture. Les larmes qu’elle versa ce jour-là furent les dernières. Nicolas étant âgé de 18 ans, il partit en la laissant derrière lui, n’ayant plus rien à faire dans cette maison. La personne qui l’a recueillit fut le vampire brun qui s’était déjà « occupé » d’elle depuis deux bonnes années. Officiellement, Grisélidis était morte dans la voiture avec ses parents. Vu qu’un incendie avait effacé toutes les preuves et calcinés les corps, personne n’eut du mal à croire cette version. Officieusement, elle était devenue l’esclave privée du vampire, qui l’avait emmené dans une ville dont elle n’avait jamais entendu le nom. Cependant, lorsqu’elle eut 14 ans, celui-ci la vendit par besoin d’argent, à un marchant d’esclave ou elle ne savait pas trop quoi, avant d’être acheté un peu plus tard par un soi-disant directeur de pensionnat. Fidèle à elle-même, elle ne dit rien, même si elle s’étonna au fond d’elle. Un pensionnat.. ? Bof.. Elle n’était plus à ça près, désormais..
Signe(s) particulier(s) : Elle est d’une pudeur maladive, ne parle jamais et connaît le langage des signes.
Où avez vous trouvé le forum ? Euh j’suis tombée sur une pub pour celui-ci sur un autre forum ^O^
Mar 27 Nov - 21:43
